Une histoire provisoire (edition française)

Une histoire provisoire – Le distributeur du film
La collaboration entre la scénariste iranienne Nasim Ahmadpour et le cinéaste suisse Romed Wyder a donné naissance à un film d’art et d’essai bizarre et chaleureux.
Il raconte la rencontre de Sacha et Marjan, deux personnes qui ne pourraient pas être plus différentes et qui pourtant, d’une certaine manière, vont bien ensemble. Ce qui les unit, c’est leur crise existentielle ; quelque chose qui existe dans toutes les cultures, tout comme les malentendus, les préjugés et l’humour. L’appartement qu’ils partagent, avec son esthétique figée propre aux années 60, symbolise une sorte de salle d’attente pour une nouvelle vie. Les auteurs jouent subtilement avec différents niveaux de réalité, des personnages secondaires oniriques et d’autres éléments poétiques. Des situations ou des allusions qui paraissent anodines au premier abord prennent tout leur sens au fil de l’histoire. (Frenetic Films)

Voix sur le film
« est en grande partie un jeu de chambre, dans lequel le lieu devient un refuge, offre une protection et une cachette. En même temps, ce logement étranger devient pour ses occupants temporaires un lieu de libération. La caméra ne se déplace que très rarement devant la porte. Seules les fenêtres ouvertes et un petit balcon donnent un sentiment d’espace, permettent d’autres points de vue et font naître de nouveaux espoirs. Les images que Wyder trouve pour cela restent en revanche statiques et stylisées. Elles s’adaptent aux dialogues qui semblent parfois forcés. Il en résulte une tension étrange que le réalisateur suisse ne parvient pas à résoudre correctement jusqu’à la fin. A un moment donné, Sacha se retrouve à nouveau seul – tout comme le public avec un film qui ressemble plus à une construction qu’à un morceau de vie.» – Pamela Jahn, filmbulletin.ch

Romed Wyder est réalisateur, producteur et scénariste. En 1995, il est diplômé de la section cinéma de la Haute École d’Art et de Design (HEAD) de Genève. Il est cofondateur du Cinéma Spoutnik et du collectif Laïka Films. En 2003, il fonde sa propre société de production, Paradigma Films, avec laquelle il produit tous ses films. Parallèlement, il développe un système de kinescopage et un générateur de widgets en ligne. Entre 2005 et 2008, il a été président de l’ARF (Association suisse des réalisateurs de films) et siège actuellement au conseil de fondation de Swiss Films et au comité de l’Académie du cinéma suisse. Ses films documentaires et de fiction ont été distribués en Suisse, en France, en Belgique et en Allemagne, après avoir été présentés et récompensés dans des festivals internationaux. Parmi eux, «Squatters» (1995), «Pas de café, pas de télé, de sexe» (1999), «Absolut» (2004), «Dawn» (2014) et «Et Israël fut…» (2018).